Dès que l’on aborde la modernisation de l’IT (système d’information), on se heurte rapidement à différentes réactions. Souvent négatives. Il y a notamment la peur du changement ou du risque. Saura-t-on maîtriser les nouveaux outils ? Ne risque-t-on pas d’augmenter considérablement le budget informatique (alors que la maintenance de l’infrastructure et du SI historique représentent la principale source des dépenses.). Ça marche bien, pourquoi changer ?
Toutes ces questions en soulevant d’autres, on finit par se demander: Par où commencer ?
Si la modernisation d’une entreprise semble acquise sur le papier, le système d’information est souvent mis au second plan car il est très souvent – et à tort – considéré comme un centre de coût post-projet et non comme un centre de profit. C’est certainement la principale objection des entreprises qui n’osent pas franchir le pas de la modernisation de leur SI.
Pour les structures qui choisissent d’initier ce type de démarche, les risques de faux-pas sont nombreux et susceptibles de mettre en péril leur projet :
A titre d’exemple, de nombreux comité de pilotage – opérateurs et encadrement confondus – mènent leur projet de transformation d’un point de vue applicatif et métier, puis adaptent l’infrastructure principalement en fonction de la stratégie applicative. Le résultat escompté n’est pas atteint : les projets ne sont pas fédérés autour d’une vision globale et très souvent l’infrastructure doit rattraper ce manque de vision pré-projet, en répondant à la demande rapidement sans prévoir de schéma directeur par la suite.
On remarque aussi de plus en plus que des collaborateurs d’entreprises, quel que soit leur positionnement hiérarchique, utilisent des applications dans le cloud ou externes à l’entreprise sans en informer le service informatique ou le prestataire externe. L’utilisation de logiciel transverse n’est plus un phénomène exceptionnel mais une réalité. Néanmoins, elle engendre de nombreux problèmes d’interopérabilité avec des infrastructures hétérogènes qui sont, par conséquent, beaucoup moins performantes. Sans oublier les risques liés à la protection des données et des accès.
Ces faux-pas, et il en existe d’autres, s’expliquent le plus souvent par la dévalorisation de l’informatique qui est ainsi considérée comme une activité secondaire et lente.
La première étape de la modernisation d’une entreprise consiste donc à convaincre tous les métiers, et la Direction en particulier, qu’ils sont concernés par leurs systèmes d’information, qui constitue aujourd’hui la vitrine de leurs entreprises, et qu’il est indispensable d’avoir une vision globale et homogène.
L’informatique est maintenant si étendue et évolue si rapidement qu’il est extrêmement ardu pour une seule et unique personne de posséder les connaissances nécessaires pour définir et entamer des projets d’adaptation de l’infrastructure. Il est donc fondamental de constituer une équipe capable d’accompagner l’entreprise et tous les acteurs qui la composent dans l’exécution de ce projet, mais également de définir une vision de la transformation de l’entreprise et une feuille de route. L’informatique doit avoir du sens pour l’ensemble du personnel qui représente une chaîne de valeur permettant à l’entreprise d’évoluer. Ainsi, nous sommes tous, à des niveaux différents, garants de la pérennité de l’entreprise.
Le cas particulier de l’un de nos clients constitue l’illustration la plus parlante de ce que nous venons d’aborder :
L’entreprise X nous a contactés afin que nous l’accompagnions dans son projet de digitalisation. Après avoir analysé ses attentes et objectifs, il apparait que ses besoins en connectivité vont croître. En effet, la digitalisation des activités implique une grande réactivité, qui appelle la mise à disposition d’un catalogue de services à la demande. Ce qui pose la question de l’évaluation et de l’anticipation des besoins.
L’augmentation des flux de données, la mise en œuvre d’applications supportant la numérisation des métiers, mais également l’extension d’applications collaboratives concourent à une augmentation constante des ressources et à une connectivité permanente à réguler de manière automatique.
En raison de ces développements et de l’évolution de l’entreprise, il s’est avéré important, voire primordial, pour la poursuite du projet, d’intégrer le SI dans toutes les phases d’analyse et de projet, afin d’anticiper les besoins et permettre d’identifier clairement le sens du SI dans l’entreprise et les bénéfices que celui-ci pouvait apporter à tous les niveaux de cette chaîne de valeur que forme l’entreprise.
Partagez-avec nous vos expériences et points de vue, et dites-nous à quels obstacles vous êtes confrontés dans vos démarches de modernisation de votre SI?
Agence Smart Industry